Il est 11h30 à Amou en ce 15 janvier 1942 quand les gendarmes Laffon et Dubon montent dans l’autobus en provenance d’Orthez afin de vérifier l’identité des voyageurs.
Deux des voyageurs contrôlés présentent des pièces d’identité belges, mais aucun n’est en possession du document spécifique exigé des étrangers. De plus, la carte d’identité française du troisième semble ne pas correspondre à son signalement, et il s’exprime difficilement en français. Pressé de questions, il se trouble et reconnait être muni de faux papiers.
Ils sont donc arrêtés.
L’application zélée de la législation anti-étrangers de Vichy va se révéler un piège mortel pour les trois voyageurs…