Elle nait le 27 septembre 1924 à Paris XIIe, 19 bis rue Chaligny (Hopital St-Antoine), fille de Zindel Georges (né en 1883, décédé en 1952), tailleur pour dames, et de sa seconde épouse Golda Hozman/Hausman/Haussmann, marchande (née en 1905), tous deux sont originaires de Varsovie, mariés en 1924, naturalisés français.
Ils sont alors domiciliés 23 rue Basfroi dans le XIe. Ils ont trois autres enfants : Fernande née en 1927, Germaine née en 1929 et Edmond né en 1931.
Dora devient française par déclaration devant le juge de paix du XIIe en avril 1926.
Elle fréquente l’Ecole de filles du 49 rue de Charenton (XIIe).
Employée de banque, couturière, elle habite avec sa famille, dès 1936, au 5 rue du Marché des Blancs-Manteaux à Paris IVe (adresse alternative en août 1942 : 4 rue Montgallet à Paris XIIe.
Au début de la guerre Zindel-Georges part en zone libre du côté de Pau (Pyrénées-Atlantiques) pour essayer de trouver un logement pour sa famille.
Dora est arrêtée avec sa mère le 3 août 1942 « à Dax » en tentant de franchir ligne de démarcation (alias le 4 par la « police allemande » dit son père en 1947, alias par la « Gestapo » dit sa sœur en 1955) [1]Fiche du Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre, Archives départementales des Landes et Archives de Caen 21 P 557 864. Les trois plus jeunes enfants parviennent à s’enfuir.
Dora et sa mère sont transférées dès le 5 à Mérignac par la feldgendarmerie d’Orthez (en même temps que Sarah Morgenstern, Suzanne Olczak et Henri Weinberg).
Il y a donc un doute sur le lieu précis de son arrestation (pendant le trajet entre Dax et Orthez ?).
Elles quittent Mérignac pour Drancy par le convoi du 26 août au départ de la Gare Saint-Jean, puis à Pithiviers le 1er septembre.
Dora est déportée, avec sa mère, à Auschwitz par le convoi n° 35 depuis Pithiviers le 21 septembre 1942, elle est vraisemblablement assassinée dès l’arrivée du convoi le 23 ou 24 à Auschwitz.
Elle est déclarée décédée le 25 septembre 1942 à Auschwitz (JORF, arrêté du 24 janvier 2012 portant apposition de la mention « Mort en déportation » sur les actes et jugements déclaratifs de décès).
Ses sœurs Germaine et Fernande entreprennent des démarches et témoignent après la guerre.
Documents
Autres sources
↑1 | Fiche du Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre, Archives départementales des Landes et Archives de Caen 21 P 557 864 |
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