Après l’armistice de juin 1940 et la division du département en deux parties, de part et d’autre de la ligne de démarcation, la vie landaise tente de se réorganiser, sous la pression de multiples contraintes.
Le 25 juin, l’armée allemande occupe les Landes. Mont-de-Marsan devient le siège de la feldkommandantur. La répression, menée par les Allemands avec la collaboration des autorités française, vise en particulier les Juifs, les résistants, et tous ceux qu’ils considèrent comme des opposants (plus de détails après les biographies).
Balbutiante à ses débuts, la résistance dans les Landes ne cesse de se structurer. À la fin de l’année 1943, elle devient une force crédible et peut envisager de véritables actions militaires ou de sabotage. En 1944, elle joue un rôle important dans la libération du département (plus de détails après les biographies).
Des centaines de personnes arrêtées dans les Landes ont été, pour des motifs divers (Juifs, résistants, etc.), déportées en direction des camps de concentration allemands ou des centres de mise à mort (plus de détails après les fiches biographiques).
Le Comité Français de la Libération Nationale est constitué à Alger le 3 juin 1943. Appliquant le programme du Conseil National de la Résistance, il publie un ensemble d’ordonnances ayant vocation à rétablir la légalité républicaine et à apporter des réformes économiques et sociales.
Dans les Landes, le rétablissement de la « légalité républicaine » ne présente que peu de particularités par rapport aux autres départements.
La mémoire de la Seconde Guerre mondiale dans les Landes est plurielle et évolutive.
Presque exclusivement portée par les Résistants au départ, elle se diversifie de plus en plus, avec le développement des mémoires de la persécution des Juifs, des prisonniers de guerre, des victimes civiles, etc.