La famille Gerbaez, cachée à Vielle-Tursan
Nous poursuivons notre série sur les « Justes » des Landes, avec la famille Gerbaez, venue du Nord, qui a trouvé refuge dans la région de Vielle-Tursan/Saint-Loubouer pendant toute la durée de la guerre.
Nous poursuivons notre série sur les « Justes » des Landes, avec la famille Gerbaez, venue du Nord, qui a trouvé refuge dans la région de Vielle-Tursan/Saint-Loubouer pendant toute la durée de la guerre.
Les quatre membres de la famille Oehlgisser ont été cachés à Saint-Aubin et ont survécu en bénéficiant d’une véritable chaîne de solidarité, d’abord leurs voisins landais de Paris, puis les cousins de ces derniers à Saint-Aubin, l’institutrice et le postier de ce même village, et enfin les Soeurs de St-Vincent-de-Paul de l’Hôpital Lesbazeilles de Mont-de-Marsan.
La famille Soubeste de Beyries est l’une parmi la dizaine de familles qui ont aidé, hébergé, caché des Juifs persécutés pendant la Seconde Guerre mondiale. Ils ont été reconnus par l’Institut Yad Vashem « Justes parmi les Nations » pour être venus en aide à la famille Cohen, Henriette et ses deux petites filles.
Le docteur Gronich et sa famille viennent s’installer à Tarnos en 1930. Ils obtiennent la nationalité française en 1933, mais une procédure de retrait est entamée par la préfecture en 1941 en raison de leur judéité et de leurs sympathies communistes. Face à la montée des menaces, la famille fuit en Zone non occupée et survit.
Marc Cazaux témoigne de son parcours de résistant, depuis les bancs du lycée Victor Duruy jusqu’au Tyrol. Retrouvez son témoignage en vidéo sur la chaine du C.P.R.D.
La famille Sigman quitte Vienne au moment de l’Anschluss, se réfugie en Belgique, puis en France au moment de l’exode. Elle s’installe à Mimizan-Plage. Toni, 18 ans, incarcérée à Mont-de-Marsan pour défaut de port de l’étoile jaune, est déportée dès juillet 1942. Ses parents sont quant à eux raflés en octobre et déportés à leur tour sans retour.
Nous avons réalisé une cartographie des rafles qui ont visé les Juifs dans les Landes. Une centaine d’entre eux ont en effet été arrêtés lors d’opérations effectuées dans tout le département, entre le 14 juillet 1942 et le 21 avril 1944, tant par les forces d’occupation que par les autorités françaises. Rappelons que plusieurs centaines d’autres l’ont été en tentant de franchir la ligne de démarcation. L’écrasante majorité des Juifs…
Le réseau Alliance est un des principaux réseaux de Résistance français, essentiellement spécialisé dans le renseignement, et comptant plusieurs milliers de membres. Il est actif dans les Landes dès 1940. Parmi ses membres, on trouve des figures importantes de la Résistance landaise : Camille Bouvet, l’abbé Bordes ou André Soussotte, tous trois fusillés par les Allemands.
Réfugiés belges fuyant l’avancée allemande en 1940, les Blatt parviennent en juin à Dax. Son père, passé en zone non occupé, sera arrêté, interné à Gurs et déporté, tandis qu’Henriette et sa mère ont été arrêtés à Dax. Alors que sa mère est également déportée, Henriette trouve un abris au « Nid Béarnais », un préventorium situé près de Pau. Elle survivra.
André Soussotte, membre du réseau « Alliance », l’un des plus importants, auquel appartenaient Camille Bouvet ou l’Abbé Bordes, a joué un rôle important en tant qu’opérateur radio, transmettant d’importants renseignements à Londres. Arrêté, il sera assassiné en Allemagne, avec les autres membres de son réseau.
Les motivations des Français qui se sont mis au service des Allemands ou de leurs collaborateurs sont diverses : adhésion idéologique au nazisme, antisémitisme, anticommunisme, appât du gain, jalousie, ambition, etc. Le parcours, pour le moins sinueux, de Pierre Giret, militant et résistant communiste, capturé et retourné par le commissaire Poinsot, est difficile à reconstituer. Les informations qu’il livre permettent des dizaines d’arrestations de résistants communistes dans tous le Sud-Ouest,…
Nouvelle biographie mise en ligne. Aldo Molesini, immigré italien antifasciste, directeur des usines Hinard, joua pendant la guerre un rôle important dans la Résistance, de par ses contacts dans de nombreux milieux.
Le Centre Pédagogique de la Résistance et de la Déportation poursuit ses activités :
Le destin des différents membres de la famille Zyguel pendant la Seconde Guerre mondiale est représentatif de celui de bon nombre de familles juives : persécution, arrestations, passage de la ligne de démarcation, enfants cachés, déportation, Résistance, etc. Trois de ses membres ont été arrêtés très vraisemblablement dans les Landes. Léon Zyguel a en particulier abondamment témoigné après-guerre.
Suzanne OLCZAK, âgée de 8 ans, a été arrêtée avec ses parents en tentant de franchir la ligne de démarcation quelque part entre Dax et Orthez, donc peut-être dans les Landes. Elle a été déportée sans retour à Auschwitz un mois plus tard.
Si ce site est centré sur le terrible destin des enfants juifs arrêtés dans les Landes et déportés, ce sont des centaines de Juifs qui ont été, d’une manière ou d’une autre, persécutés dans notre département pendant la Seconde Guerre mondiale : surveillance, confiscations, interdictions diverses, port de l’étoile jaune, arrestations (plus de 500), emprisonnement, transfert vers les camps d’internement, etc. Frédéric Levi, ingénieur juif allemand, installé à Rion-des-Landes, fut victime…