Elle naît le 7 février 1925 au 15 de la rue Santerre (Hôpital Rotschild) à Paris XIIe, fille d’Ephraïm/Efroïm, peintre en bâtiment (arrêté le 21 août 1941, interné à Drancy, puis Compiègne, déporté le 5 juin 1942 à Auschwitz, transféré à Buchenwald, rescapé) et de Sarah Silberhammer/Zilberman, teinturière, commerçante (déportée le 31 août 1942), tous deux nés en Pologne, mariés à Montreuil en janvier 1931. Sarah a deux frères aînés.
Française par déclaration en janvier 1931, elle fréquente l’école de la rue Olivier Metra dans le XXe. La famille est domiciliée 78 rue Pixérécourt.
Sténo-dactylo, elle habite ensuite au 82, rue Pixérécourt à Paris XXe (immeuble détruit).
Elle est dite arrêtée « le 1er août 1942 par la feldgendarmerie à Dax » avec sa mère, mais est transférée à Mérignac le 5 par la feldgendarmerie/feldkommandantur d’Orthez pour tentative de passage de la ligne de démarcation.
Il y a donc un doute sur le lieu précis de son arrestation (pendant le trajet entre Dax et Orthez ?).
Elle est ensuite transférée de Mérignac à Drancy le 26.
Portée sur la liste du convoi n° 26 du 31 août 1942 au départ de Drancy, son nom est rayé, et elle est envoyée le 4 septembre à Pithiviers, puis finalement déportée à Auschwitz par le convoi n° 35 au départ de Pithiviers le 21 septembre 1942. Elle est vraisemblablement assassinée dès l’arrivée du convoi à Auschwitz le 23 ou le 24 [1]Base de données des convois de déportation (Mémorial de la Déportation) : https://deportation.yadvashem.org/?language=fr&itemId=5092608..
Elle est déclarée décédée le 25 septembre 1942 à Auschwitz [2]Arrêté du 31 juillet 1997, publié au Journal officiel de la République Française du 14 décembre 1997: https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000203361..
Elle figure sur la plaque commémorative de l’Ecole de filles du 22 de la rue Olivier Métra : « Arrêtés par la police du gouvernement de Vichy, complice de l’occupant nazi, plus de 11000 enfants furent déportés de France de 1942 à 1944 et assassinés à Auschwitz parce qu’ils étaient nés juifs. Plus de 1000 de ces enfants vivaient dans le 20e arrondissement. Parmi eux, les filles de cette école. Ne les oublions jamais – 20 mai 2000 ».
Son ayant-cause (son père) après la guerre habite 22 rue Emile Lepeu à Paris XIe.
Elle ne figure pas sur le Mémorial du Parc Jean Rameau.
Documents d’archives
Autres sources
↑1 | Base de données des convois de déportation (Mémorial de la Déportation) : https://deportation.yadvashem.org/?language=fr&itemId=5092608. |
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↑2 | Arrêté du 31 juillet 1997, publié au Journal officiel de la République Française du 14 décembre 1997: https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000203361. |