Mont-de-Marsan accueille le général Leclerc

Un an après la Libération, le général Leclerc, un des principaux « héros » de la France libre », honore Mont-de-Marsan de sa visite.

L’image

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Collection privée – Droits réservés

3 juillet 1945 vers 20 heures, le cortège d’officiers, venu de la préfecture, passe devant le théâtre et va être accueilli par le maire Marcel David. Le général Leclerc, facilement reconnaissable à sa moustache et à sa canne, salue des soldats qui présentent les armes. La foule est nombreuse, les enfants sont au premier rang.

L’histoire

Le général Leclerc, alors commandant des forces françaises d’Extrême-Orient, atterrit le matin du 3 juillet 1945 à Toulouse, puis, via Montauban, se dirige vers Mont-de-Marsan, où il arrive vers 18 heures. Reçu à la préfecture à 19h15, il se rend ensuite à la mairie (toujours située sur place Charles de Gaulle, récemment rebaptisée), sous les acclamations de la foule. Accueilli pour un vin d’honneur, il paraît au balcon et des discours sont prononcés. La « Marseillaise » est entonnée.

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Sud-Ouest du 5 juillet 1945 – AD40

Le général Leclerc était passé par Mont-de-Marsan pour rejoindre l’Espagne en juin 1940, au moment de la « Débâcle ».

Après avoir dîné au mess des officiers et passé la nuit à la préfecture, le général Leclerc repart le lendemain matin.

Ajoutons qu’un certain nombre de Landais avaient rejoint la « France Libre » et combattu dans les rangs de la mythique 2e Division Blindée :

  • Jean LABAT, né en 1917 dans une famille originaire de Peyrehorade, il est élève au lycée de Mont-de-Marsan, où il joue dans l’équipe de rugby des « Boutons d’Or ». En 1943, il rejoint la France Libre par l’Espagne. Le 1er août 1944, il débarque à Utah Beach, sur les côtes normandes, aux commandes de son char Kissoué qui, après Paris et Strasbourg, l’emmènera jusqu’au « Nid d’aigle » d’Hitler à Berchtesgaden. Conseiller de Jacques Chaban-Delmas, puis de Pierre Messmer il est décédé en 2018 à l’âge de 101 ans.
  • Gilbert GACHAN, né en 1920 à St-Paul-lès-Dax, réfractaire au STO, caché par l’Abbé Bordes, il rejoint la France Libre. Il intègre la 2e DB (Régiment de Marche du Tchad) et libère Paris. Il figure sur un film d’actualité en train de descendre les Champs Elysées à proximité du général Leclerc. Il meurt pour la France le 20 novembre 1944 au Bois de La Bréheux à Lafrimbolle (Moselle).