Cérémonie de commémoration de la « Journée internationale de la mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l’humanité »

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Le vendredi 26 janvier, le C.P.R.D. organisait, avec la mairie de Mont-de-Marsan, la cérémonie commémorant la « Journée internationale de la mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l’humanité ».

Au Parc Jean Rameau, devant le Mémorial aux enfants juifs déportés et assassinés dans les Landes, étaient réunis des élus, des représentants des associations patriotiques et mémorielles, dont le C.P.R.D., ainsi que de nombreux élèves des écoles primaires, collèges et lycées de Mont-de-Marsan.

La cérémonie débutait par la remise officielle par le Souvenir Français de drapeaux aux proviseurs des trois lycées montois, drapeaux ensuite confiés à trois porte-drapeaux. Pour le lycée Victor Duruy, il s’agit de William Ryba, élève de Seconde, puis se poursuivait par la prière en mémoire des victimes de la Shoah, prononcée par M. le rabbin.

Des élèves des établissements scolaires montois procédaient ensuite à la lecture de différents textes, élaborés par le C.P.R.D. :

  • Contexte historique :

« Dans la seconde moitié de l’année 1941, les Nazis décident de mettre en œuvre de manière systématique et industrielle l’extermination de tous les Juifs d’Europe.

Alors que la « Shoah par balles » fait plus d’un million de victimes en Europe de l’Est, les rafles se multiplient et les détenus des camps d’internement et des ghettos sont déportés vers des centres de mise à mort rapidement construits.

Le lieu emblématique du génocide est le complexe d’Auschwitz-Birkenau, où, en l’espace de 3 ans, un million de Juifs sont assassinés dans des chambres à gaz.

En janvier 1945, face à l’avancée des troupes soviétiques, les SS évacuent les 58.000 derniers détenus du camp dans ce qu’on appelle les « Marches de la mort », terriblement meurtrières.

Le 27 janvier, l’Armée Rouge découvre, par hasard, Auschwitz, et le monde va prendre peu à peu conscience de l’horreur de ce qui y a été accompli.

En France, ce sont près de 80 convois, la plupart partis du camp de Drancy, qui déportent, essentiellement vers Auschwitz, 76.000 Juifs, dont seule une infime partie reviendra.

Dans les Landes enfin, plus de 500 Juifs sont arrêtés pour franchissement de la ligne de démarcation, ou bien accusés d’infractions diverses, mais aussi victimes des 7 rafles effectuées dans notre département, tant par les Allemands que par les Français.

200 d’entre eux, dont une trentaine d’enfants, internés dans les prisons de Dax, Bayonne, Mont-de-Marsan, ou Orthez, sont transférés vers les camps de Mérignac ou Gurs, et ensuite à Drancy, d’où ils seront déportés sans retour vers les centres de mise à mort, pour la très grande majorité Auschwitz-Birkenau ».

  • Lettres et témoignages relatifs aux familles Zawidowicz et Griff, déportées à Auschwitz.
  • Poème de Moshe Schulstein, « Une poupée à Auschwitz ».

Vous pouvez retrouver les vidéos ici et ici.

Les enfants, les élus et associations fleurissaient ensuite le mémorial.

Après la sonnerie aux morts, une minute de silence et la Marseillaise, les enfants de l’Ecole Jean Moulin entonnaient le Chant des Marais.

Crédits photo : Jean-Luc Piasecki et C.P.R.D.