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Gaston Daleau

Né le 19 décembre 1899 à Dax, Gaston Daleau était le fils d’Alexis, peintre et de Marie Vialar, ménagère.
Il est incorporé en avril 1918 au 144e R.I.. Il se retire ensuite rue de la Fontaine chaude à Dax. Il se marie le 12 février 1923 à Tercis (Landes) avec Maria Fabre et est ensuite domicilié place de la Liberté, à Peyrehorade (Landes).
Il est rappelé à l’activité le 17 juin 1940 et démobilisé le 11 août.
Il entra dans la Résistance au maquis de l’armée secrète (AS), au groupement Léon des Landes.
Le 11 juin 1944, une importante force militaire allemande fait irruption vers neuf heures du matin dans le bois de Téthieu qui servait de maquis aux résistants.

Les Allemands tentent un encerclement. Le chef du maquis, Léonce Dussarrat, alias Léon des Landes, donne l’ordre du repli général et fait sauter le dépôt de munitions avant le repli.

Resté en arrière avec deux autres camarades, Léon Labat et Eugène Moreau, Gaston Daleau tombe, fusillé par l’ennemi. Les Allemands exhibèrent son cadavre dans les rues de Dax, arrimé sur une voiture amphibie, les pieds ou la tête frottant sur l’asphalte.
Il est inhumé dans une sépulture individuelle au cimetière communal Saint-Pierre route d’Orthez, à Dax (Landes).
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur le monument aux morts, à Dax et la stèle commémorative, à Téthieu (Landes).

Sources

Archives du CPRD.

Dupau (G.), Campa (F.), Résistance et Déportation 1940-1944 dans les Landes par les stèles, les plaques et les monuments, Editions Gascogne, Orthez, 2004.

Dupau (G.), La Résistance dans les Landes, Editions Gascogne, Orthez, 2008.