Né le 19 décembre 1928 à Lubbon, il est le fils de Jean, résinier, et de Fernande Cantiran.
Claude Marquet est membre du Réseau Hilaire-Buckmaster (participation aux réceptions de parachutages et camouflages d’armes dès fin 1943).
Le 10 août 1944, une colonne allemande descendant de Houeillès tombe sur Odet Lescout et deux de ses camarades, qui circulaient sur la route nationale à vélo en sens inverse. Pris pour cible, celui-ci se réfugie dans un abri creusé par les Marquet à proximité de leur maison du Petit Perrucq et y trouve Claude, qui s’y était caché. Mais, découverts, ils sont tous deux fusillés sur le bord de la route.
Claude avait quinze ans.
Son nom figure sur une stèle érigée en 1945 sur le bord de la route départementale 933 à deux kilomètres au sud de Lubbon, devant sa maison.
Sources
Dupau (G.) et Campa (F.), Résistance et Déportation 1940.1944 dans les Landes par les stèles, les plaques et les monuments, éditions Gascogne.
Bulfoni (H.) (dir.), La vertu est la plus belle parure de la jeune fille – Histoire de la Résistance dans le Gabardan, 2009
Revue de la Résistance. N°30. Juillet 2008
Registre d’Etat-civil de Lubbon.
http://actuarmagnacaise.unblog.fr/2019/08/12/ils-furent-fusilles/
« Le Maitron des fusillés » (en ligne), notice de Jean Marquet rédigée par Delphine Leneveu : https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article204901
Archives du C. P. R. D.