« Charles » Ulysse Mélendès

Il est né le 25 octobre 1925 à Arcachon (33), fils de Benjamin dit « Sully », commerçant en vêtements à Arcachon à l’angle du cours Lamarque-de-Plaisance et de la rue devenue aujourd’hui rue Sully-Mélendès (résistant en Dordogne en janvier 1943, arrêté à Bergerac en février, il sera déporté sans retour en mars 1944), et de Meriem/Marie « Marinette » Darmon (mariés en 1923).

La famille habite 30 cours Lamarque de Plaisance à Arcachon (33).

Il est dit « serrurier » lors de son incarcération.

Ils auraient quitté Arcachon (peut-être le 1^er juillet 1942) pour tenter de passer en Zone Non occupée du côté de Mont-de-Marsan « sous la conduite du commandant d’aviation Pescail (Pescay?, résistant de La Teste) ». Seuls Charles et son jeune frère Robert sont arrêtés par la feldgendarmerie le 7 juillet, alors que leurs parents sont relâchés (les circonstances de leur arrestation ne sont pas clairement établies).

Charles est interné à la maison d’arrêt de Mont-de-Marsan le 7 juillet 1942 à 17 h (il semble que son cousin Jacques Baroukel ait tenté de le faire évader), transféré le 17 à 14 h 15 à Dax, puis à Mérignac le même jour (et interné dans la Baraque E).

Il est ensuite transféré de Mérignac à Drancy le 18, puis déporté le 19 vers Auschwitz par le convoi n° 7 ^[1]Base de données des convois de déportation (Mémorial de la déportation) : https://stevemorse.org/france/cv/Notices.pdf#page=45.. Il est appelé fautivement « MELEMBEG ».

Il est déclaré décédé le 30 août 1942 ^[2]Arrêté du 4 avril 1995, publié au Journal Officiel de la République Française le 18 mai 1995 : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000718398..

Dès la fin de la guerre, leur mère entame des recherches pour connaître leur sort.

Il ne figure pas sur le Mémorial du Parc Jean Rameau.

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