Né le 15 août 1890 à Fontenay-le-Comte (Vendée), Eugène Moreau est le fils de Charles François Étienne et de Clémence Eugénie Alphonsine Lamberton. Il se marie le 27 novembre 1920 à Paris (XIIe arr.) avec Maria Duboscq. Il exerçait le métier d’ébéniste et était alors domicilié 70 rue du Faubourg Saint-Antoine, à Paris.
Il était domicilié en 1939, Quartier Bacalan, à Bordeaux (Gironde) puis à Dax (Landes).
Il entra dans la Résistance au maquis de l’Armée Secrète de Téthieu (Landes).
Le 11 juin 1944, une importante force militaire allemande fait irruption vers neuf heures du matin dans le bois de Téthieu qui servait de maquis aux résistants.
Les Allemands tentent un encerclement. Le chef du maquis, Léonce Dussarrat, alias Léon des Landes, donne l’ordre du repli général et fait sauter le dépôt de munitions. Trois résistants sont tués dont Eugène Moreau qui reste sur le terrain, fusillé avec ses deux camarades. Les Allemands exhibent son cadavre dans les rues de Dax, arrimé sur une voiture amphibie, les pieds ou la tête frottant sur l’asphalte.
Son nom figure sur le monument aux morts, à Dax et la stèle commémorative, à Téthieu (Landes).
Sources
Archives du CPRD.
Dupau (G.) et Campa (F.), Résistance et Déportation 1940-1944 dans les Landes par les stèles, les plaques et les monuments, Editions Gascogne, Orthez, 2004.
Dupau (G.), La Résistance dans les Landes, Editions Gascogne, Orthez, 2008.
https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article204917
https://www.sudouest.fr/landes/leon/en-souvenir-des-trois-maquisards-8987358.php