Du 1er septembre 1939 au 2 septembre 1945, une grande partie des pays du monde sont déchirés par la plus terrible des guerres du XXe siècle.
La Seconde Guerre mondiale constitue en effet le conflit le plus destructeur de l’Histoire, faisant plus de 60 millions de victimes, tant militaires que civiles.
L’Allemagne nazie déclenche la Seconde Guerre mondiale en envahissant la Pologne le 1er septembre 1939. La Grande-Bretagne et la France réagissent en déclarant la guerre à l’Allemagne. La Pologne, également envahie par l’U.R.S.S. en vertu du Pacte germano-soviétique, succombe en quelques semaines. L’Europe de l’Ouest (dont la France) est conquise au printemps 1940. De juillet à octobre 1940, les Allemands mènent, et finalement perdent, une guerre aérienne au dessus de l’Angleterre, connue sous le nom de Bataille d’Angleterre.
Après s’être assurés du contrôle des Balkans en envahissant la Yougoslavie et la Grèce en avril 1941, les Allemands et leurs alliés se lancent à l’assaut de l’Union soviétique, en violation directe du pacte germano-soviétique, le 22 juin 1941 (Opération Barbarossa). Staline rejoint alors le camp des Alliés. Les troupes allemandes progressent en territoire soviétique pendant l’été et l’automne 1941. Le 6 décembre, les troupes soviétiques lancent cependant une importante contre-offensive. Le lendemain, le 7 décembre 1941, le Japon (une des forces de l’Axe) bombarde Pearl Harbor à Hawaï, poussant les États-Unis à entrer en guerre aux côtés de la Grande-Bretagne et de l’Union soviétique.
Sur le front de l’Est, pendant l’été 1942, les Allemands et leurs alliés de l’Axe reprennent l’offensive en Union soviétique, cherchant à s’emparer de Stalingrad sur la Volga, de la ville de Bakou et des champs de pétrole du Caucase, mais à la fin de l’été 1942, l’offensive allemande est bloquée sur les deux fronts. En novembre, les troupes soviétiques lancent une contre-offensive à Stalingrad et, le 2 février 1943, la sixième armée allemande se rend aux Soviétiques. Les Allemands montent une dernière opération offensive à Koursk en juillet 1943 (ce fut la plus grande bataille de tanks de l’Histoire), mais les troupes soviétiques repoussent l’attaque.
Les Alliés débarquent en Sicile en juillet 1943 puis sur la péninsule italienne en septembre. Après la destitution du premier ministre italien, Benito Mussolini (un allié d’Hitler), par le Grand conseil du parti fasciste italien, les militaires italiens prennent le pouvoir et le 8 septembre négocient leur reddition avec les forces anglo-américaines. Les troupes allemandes stationnées en Italie prennent le contrôle de la moitié nord de la péninsule et continuent à résister. Mussolini, qui avait été arrêté par les autorités militaires italiennes, est enlevé par les commandos SS allemands en septembre et crée (sous supervision allemande) un régime néofasciste fantoche dans le nord de l’Italie. Les troupes allemandes tiennent le nord de l’Italie jusqu’à leur reddition le 2 mai 1945.
Le 6 juin 1944 (D Day ou Jour J), lors d’une opération militaire massive, plus de 150 000 soldats alliés débarquent en France (Opération Overlord). Le pays est libéré à la fin août. A la mi-décembre, les Allemands lancent en vain une contre-attaque en Belgique et dans le nord de la France, connue comme la bataille des Ardennes.
Les Soviétiques lancent une offensive en janvier 1945, libérant l’ouest de la Pologne et forçant la Hongrie (un allié de l’Axe) à capituler. A la mi-février 1945, les Alliés bombardent la ville allemande de Dresde, tuant environ 35 000 civils. Les troupes américaines traversent le Rhin le 7 mars. Le 16 avril, une offensive finale permet aux forces soviétiques d’encercler Berlin, la capitale allemande. Le 30 avril, Hitler se suicide alors que les troupes soviétiques se dirigeaient vers la chancellerie du Reich. Le 7 mai 1945, l’Allemagne se rend sans condition aux Alliés occidentaux à Reims et, le 9 mai, aux Soviétiques à Berlin. En août, la guerre dans le Pacifique prend fin après le lancement par les États-Unis de deux bombes atomiques sur les villes japonaises d’Hiroshima et de Nagasaki, tuant 120 000 civils. Le Japon capitule le 2 septembre.